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Vous avez peut-être commis une erreur par le passé. Vous n’arrivez pas à l’oublier. Ou bien, peut-être que vous avez blessé une personne sans le vouloir. Si beaucoup ont du mal à pardonner aux autres, certains ont du mal à se pardonner à eux-mêmes.

  • On s’en veut tellement
  • On se juge tellement sévèrement
  • On est rempli de remords, de honte
  • On ne peut pas toujours réparer, semble-t-il

C’est justement ce que nous raconte Stéphanie*. Elle a entamé une relation amoureuse compliquée qui l’a conduite peu à peu dans la prison de la honte et de la culpabilité. Elle a dû alors faire des choix, qui n’ont pas été simples pour elle.

Stéphanie, raconte-nous la situation 

 

J’avais alors 17 ans. Chrétienne engagée dans la foi et dans mon église locale, je suis tombée amoureuse d’un jeune homme de mon église. Malheureusement, cette relation amoureuse n’a pas commencé sur des bases saines. Et, nous l’avons maintenue secrète pendant 4 ans.

Plus d’une fois, j’ai souhaité confier à mes amis ma relation de couple. J’étais amoureuse et je désirais officialiser notre relation, autant devant les autres que devant Dieu, en vivant « dans la lumière ». Mais pour diverses raisons, lui a préféré taire notre histoire.

Je n’ai malheureusement pas pu être authentique ou sincère envers mon entourage, j’ai été parfois obligée de mentir. Notre relation secrète m’a isolée des autres, au point de me sentir prisonnière de mes propres mensonges.

Au fil des mois, ma joie a disparu, des remords ont surgi et notre couple a montré des signes de faiblesse. Alors que je priais, ma conscience me dictait qu’il me fallait tout stopper, au risque de faire davantage de dégâts. Mais j’étais tellement entêtée que je refusais cette idée, préférant persister encore quelques mois, persuadée de pouvoir sauver notre couple.

Les événements qui ont suivi ont été si douloureux, qu’avec l’aide de Dieu, nous avons tous les deux décidé, d’un commun accord, de mettre un terme à cette relation destructrice.

Finalement tu as eu le courage de mettre fin à cette relation. Pourtant les répercussions dans ta vie ne sont pas simples à gérer.

 

Plus d’une fois, mon ex-compagnon m’a demandé pardon pour son attitude, regrettant certains gestes et propos. Après plusieurs semaines, avec l’aide de Dieu, j’ai réussi à lui pardonner. Je lui ai aussi demandé pardon. Nous nous sommes pardonnés mutuellement. Puis j’ai ensuite demandé pardon à Dieu.

En revanche, il m’était impossible de me pardonner à moi-même, tant la honte et la culpabilité me submergeaient. Accablée par toutes sortes de pensées telles que : « Quelle honte ! Une soi-disant chrétienne qui mène une relation de couple dans le secret pendant 4 ans !« .

“J’étais rongée par la culpabilité”

Je me sentais coupable. Coupable d’avoir menti plus d’une fois. Coupable de ne pas avoir eu assez confiance en Dieu pour Le laisser diriger ma vie. Coupable de m’être tant éloignée de mon entourage. Certains événements vécus dans cette relation m’ont fait également me sentir “sale”, “abusée”, utilisée comme une “femme-objet ».

“J’ai pensé que plus aucun homme bien ne voudrait de moi, après ça !”

J’ai pensé aussi que jamais aucun « homme bien » ne voudrait de moi quand il apprendrait “ma faute”. J’ai donc décidé de refuser de me pardonner, persuadée que je ne méritais pas un tel pardon, et que je devais ainsi assumer mes actes.

Qu’as-tu mis en action pour vivre avec les conséquences du pardon que tu n’as pas pu t’accorder ?

 

Les premiers mois, je me suis isolée, je suis devenue encore plus intransigeante envers moi-même. Je devais alors être parfaite en tout et partout, comme si, inconsciemment, je voulais rattraper mes anciennes erreurs. Je n’ai parlé de mon histoire à personne, refusant même toute discussion abordant le sujet du couple. J’ai pu ainsi éviter de nouveaux mensonges ou bien de devoir avouer toute la vérité.

“J’ai cherché à cacher à tout prix ce passé qui soulevait tant de honte en moi.”

De plus, j’ai fui certaines responsabilités au sein de mon église locale, cherchant à tout prix à cacher ce passé qui soulevait tant de honte en moi. Cette honte est devenue un tel poids que mes proches ont commencé à s’inquiéter pour moi, me posant tout un tas de questions. C’est alors que j’ai capitulé.

As-tu finalement réussi à te pardonner?

 

Il a fallu attendre 18 mois après notre séparation pour que je prenne conscience que je n’étais pas juge de moi-même. Dieu m’ayant déjà pardonnée, je devais moi aussi accepter de me pardonner, de me faire grâce. C’est dans un temps de prière, seule dans ma chambre, que j’ai supplié Dieu de m’aider à me pardonner moi-même. J’ai reçu ce pardon envers moi-même, enfin. C’est comme si un poids m’était enlevé.

“Tous ces caps m’ont aidée à me pardonner à moi-même !”

Puis les jours suivants, j’ai pu partager la vérité sur cette relation secrète à mes amis les plus intimes. J’ai pu aussi leur demander pardon pour tous ces secrets et mensonges. Ils m’ont pardonnée, ce qui a été une étape importante dans mon cheminement personnel. Tous ces caps m’ont aidé à me pardonner à moi-même !

Est-ce que cela t’a amené à entreprendre une démarche de réconciliation avec toi-même et à te redonner confiance en toi ?

 

Après plusieurs mois, j’ai pris conscience que je m’étais totalement pardonnée. J’avais l’impression d’être devenue une nouvelle personne ! Depuis ce jour, j’ai en horreur tout ce qui est dissimulé, et je veille à rester authentique et « transparente » avec mes amis les plus intimes.

J’ai aussi réalisé que j’ai tendance à être très exigeante envers moi-même et depuis, j’apprends à lâcher prise. Ce n’est pas un exercice facile au quotidien, mais cela m’aide à mieux vivre mes erreurs ou mes échecs, ainsi qu’à mieux rebondir. J’ai retrouvé effectivement confiance en moi, au point d’avoir eu le courage de partager très rapidement cet épisode de ma vie à celui qui allait devenir mon mari. Et je suis reconnaissante d’avoir été acceptée et aimée pour la personne que je suis aujourd’hui, laissant derrière elle les erreurs du passé.

 

Si vous aussi, vous êtes rongé(e) par la culpabilité ou la honte d’un acte dont vous préférez porter l’entière responsabilité. Si vous préférez vous “punir” en vous privant du pardon, parce que vous êtes persuadé(e) que vous ne le méritez pas, on vous invite à découvrir 6 étapes du pardon, un parcours vidéo gratuit que nous avons réalisé avec une Conseillère Familiale et Conjugale pour vous aider à vivre cette même liberté que Stéphanie a pu bénéficier. Cliquez ci-dessous pour en profiter : 

 

* Dans le respect de l’anonymat, le prénom a été volontairement modifié.
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